NINJA 250 R essais

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Bilan après 3 ans et 12.000 kilomètres.

Mon ER-2F va souffler sa 3e bougie : il est temps de faire un bilan.

Elle a un peu plus de 12.000 kilomètres : c'est peu selon mes critères, mais je dispose depuis deux ans d'une voiture, d'où le faible kilométrage de la moto. Sans la voiture, elle aurait facilement 30.000 km, peut-être 40.000.

Points positifs :

- J'avais craint au départ d'être largué par les "grosses". Il n'en est rien. Tant que le rythme reste "tranquille-rapide" (c'est à dire en faisant abstraction des limites de vitesse hors agglomération mais en conservant une large marge de sécurité), la 250 suit sans peine, sauf (et c'est un gros sauf) en montagne, ou si je suis un peu fatigué et pas trop disposé à attaquer en permanence.
- L'autonomie. Inutile de revenir là-dessus : pour avoir roulé sur des motos où on commence à s'inquiéter passé 180km à rythme calme, les 300 bornes de la petite Kawa sont un avantage énorme.
- Le confort. Si, si. Un exemple. J'ai fait il y a deux ans un Rennes/Paris/Bort-les-Orgues (soit environ 900 kilomètres) dans la journée par l'autoroute sans fatigue manifeste -mais j'ai l'habitude de rouler longtemps.
- Le caractère moteur. Le twin a beau disposer de peu de couple, le fait qu'il faille presque tout le temps le cravacher pour aller vite (c'est mal, je sais) donne à la moto un côté joueur indéniable. En revanche, quand je veux rouler comme une larve, elle sait aussi faire.
- Elle fait tout ce que j'ai pu faire avec mes autres motos (à part la DR, évidemment, ce n'est pas une moto tous-chemins), sans fatigue supplémentaire (et même moins par rapport à la SVN ou l'ER-6), à un rythme qui n'a rien à envier aux autres.
- Méconnue, elle ne tente pas du tout les voleurs.
- Elle est a priori fiable, au regard des kilométrages atteints par exemple aux Etats-Unis par le précédent modèle.
- Son coût d'utilisation réduit par rapport à d'autres machines simples mais de cylindrée supérieure.
- Sa maniabilité et sa facilité d'utilisation, très intuitive quand on a circulé sur plus gros/lourd.


Points négatifs :

- La selle à étage ne facilite pas l'emport de bagages.
- Cette même selle est très inconfortable pour le passager.
- Avoir un passager modifie complètement l'assiette de la moto, et même en feux de croisement, les automobilistes qui viennent d'en face en prennent plein la poire. C'est dangereux.
- La rouille apparaît très vite en plusieurs points. OK, ma machine dort dehors, mais je trouve inadmissible d'avoir un pot, un support de pot, des tubes de fourche (!), des vis de clignotant ou des colliers de serrage attaqués par la rouille après seulement deux ans d'utilisation. Je n'ai pas connu ça sur aucune de mes autres motos (GPZ, SV6, SLR, DR, ER-6....).
- L'absence d'équipements à 2 euros : montre et warnings.
- La monte pneumatique d'origine.

Je maintiens et répète ce que j'avais pu écrire ici lors de l'achat de ma moto : à l'heure actuelle, si c'est pour rouler seul, une 250 suffirait largement à une bonne majorité de motards en France. Malheureusement, le pli des grosses cylinbdrées a été pris il y a plusieurs décennies, et rien ne semble faire changer d'avis à la quasi-totalité d'entre eux qui ne jurent plus que par 600 cm3 et 70 chevaux minimum.

Mais paradoxalement, je ne trouve pas qu'il s'agisse d'une moto parfaite pour débutants. En effet, la maigre puissance disponible implique l'apprentissage de la conduite "dans les tours" et une bonne anticipation pour les dépassements, un phénomène qui serait moins sensible sur une 500 d'une cinquantaine de chevaux avec laquelle il est plus facile d'enrouler. On n'enroule pas avec la 250 : il faut attaquer pour dépasser rapidement, et bien calculer son coup.

Beaucoup ici regrettent la monte d'un pneu de 130 à l'arrière. Personnellement, j'applaudis des deux mains : les pneus étroits et moins lourds autorisent une vitesse de pointe supérieure, ne pénalisent pas la maniabilité, et coûtent moins cher à l'achat (de ce point de vue, mes SportCity me conviennent). L'esthétique passe après l'efficacité purement mécanique.

J'ai tout de même eu quelques soucis avec :

- desserage des cosses de la batterie
- débanchement partiel de la prise du CDI.

Rien de grave, c'est juste inquiétant sur le moment.


Au final :

Je ne regrette pas une seconde d'avoir troqué mon ER-6 pour une ER-2F (et pourtant, j'ai beaucoup aimé l'ER-6). Plus légère, plus facile, plus économique, capable de faire tout ce que je faisais avec des motos plus grosses, elle fait le carton plein.

C'est pour résumer une demi-GPZ 500* au moteur plus souple, mais quasiment inapte au duo (selle et phare).

On se revoit dans deux ans pour le bilan des 24.000 ?

* pour les vieux scrogneugneus comme moi qui ont pu en avoir une

Intéressant.

Moins détaillé que celui concernant la CBR par contre.

Mais franchement à lire les avis sur ces deux machines, et par rapport à ce que j'en pensais de chacune juste en les ayant vues (réel ou papier), ça confirme que je ne suis pas particulièrement attirée par la Ninja.

oui je dirais même que la CBR...reste une HONDA et la NINJA reste une KAWASAKI .

HONDA sa toujours étais l'efficacité dans la discrétion KAWA par contre sa toujours étais l'enfant terrible des 4 (japonaises) .

essai un TRANSALP et un KLE tu va comprendre tous de suite .

Hors Sujet mais J'ai detesté la Transalp...

houpsss

y'a pas d'mal

Bah moi je suis tout simplement amoureux de cette petite Kawa qui n'a rien de comparable avec l'YBR (à part la cylindrée).

Ces 2 motos sont complémentaires et ne jouent pas dans le même registre. Je réserve la Yam à un usage utilitaire et le Kawa rien que pour le fun.

en 250 carénée je serais plus attirée par la CBR Honda

entre la HONDA et la KAWA le chois es pas si simple .

la HONDA moins puissante mais plus légère que la KAWA .

la HONDA avec son mono cylindre a l'air plus a l'aise dans la montagne ou les relance a mi-régime sont fréquente .

bon sa serre a rien de ce torturer le cerveau on va attendre MOTO MAG qui nous sorte un vrais comparo pour un vrais teste .